Tu comprendras quand tu seras vieux

« Les préjugés ont la vie dure ! » Ceux qui concernent la vieillesse ne font pas exception et l’emportent parfois sur les autres considérations. Mais attention à ne pas les laisser nous aveugler, cela peut être lourd de conséquences, tant pour les autres que pour nous-mêmes :

• attitudes discriminatoires, infantilisation, atteinte à l’intégrité psychique ;

• biais de perception, de mémorisation, de jugement ;

• altération des capacités, baisse de l’estime de soi...

On appelle « âgisme » ces biais liés à nos croyances sur le vieillissement. Ils affectent non seulement nos relations quotidiennes avec les plus vieux, mais aussi notre propre santé au-delà d’un certain âge. Les enjeux sont donc à la fois de nature éthique et de santé publique.

Pourquoi en est-on là ? Comment inverser la tendance ? En s’appuyant sur les travaux des psychologues et sur son expérience professionnelle chez le leader français du service à domicile, l'autrice décrypte, autour d’exemples concrets, les stéréotypes liés à l'âgisme et propose des pistes pour les dépasser.

Chacun est ou sera confronté, familialement ou professionnellement, aux problèmes de l’accompagnement de la vieillesse. Ce manuel anti-préjugés à l’usage de tous permet de comprendre les idées préconçues qui nous conditionnent face au grand âge et de commencer à nous en libérer. Vous ne serez plus le même après l’avoir lu.

 

La boussole des futurs

Quelle société imaginer en 2030 ? La boussole des futurs explore une quinzaine de tendances émergentes qui dessinent la société de demain à partir des grands imaginaires de notre époque – idéologie du vivant, religion du dataïsme, nouveaux territoires de l’intelligence –, de l’expérience tout à la fois intime et sociale de la pandémie – retour de la mort, déconstruction des sexualités, langue-refuge –, des valeurs émergentes – biomimétisme, déconsommation, antifragilité –, des grands systèmes qui se mettent en place – société-monde, organisations à la carte, nouveaux intermédiaires du soi –, ainsi que des pratiques nouvelles – art thinking, effectuation et populisme scientifique.

En s’appuyant sur les sciences sociales, l’observation du quotidien mais aussi sur les grandes études de référence et l’exploration de la fiction, cette étude prospective relève d’une anthropologie appliquée, à l’écoute de la société et à l’affût des tendances appelées à devenir les nouvelles normes de demain. La ruse de la prospective, c’est que, comme dirait Harari, « cela commence aujourd’hui à travers une multitude d’actions banales ». Autrement dit, cette exploration des futurs possibles est aussi une invitation à prendre un peu de recul et à faire un pas de côté pour mieux voir des évolutions qui prennent souvent forme sous nos yeux sans que nous n’y prêtions toujours attention. En lien avec l’association professionnelle COM-ENT, cet ouvrage s’adresse également à la communauté de la communication pour inspirer l’évolution de ses regards et de ses pratiques.

 

 

Panorama des associations d'amis d'écrivains

La France compte quelque deux cents associations d’amis d’écrivains actives, en quasi-totalité créées après 1945. De tailles très diverses, elles entretiennent le souvenir de la plupart des grands auteurs, mais aussi d’autres moins célèbres qui risqueraient de tomber dans l’oubli.

Si certaines sont affiliées à des maisons d’écrivains, elles fonctionnent majoritairement sans l’atout que constituent ces lieux de mémoire.

Comment les sociétés de lecteurs participent-elles à la transmission des grandes œuvres de la littérature ? Pourquoi en devient-on membre ? Quelles relations entretiennent-elles avec les territoires ?

Aucune typologie des associations d’amis d’écrivains n’a été établie depuis vingt ans. 

À l’occasion de leur premier Salon, ce Panorama apporte des éléments de réponse.

 

Voyage gastronomique en littérature

Dans cet ouvrage on trouve du thé, des madeleines, du pain volé, de la marmelade, du chocolat chaud, mais aussi de la soupe de clams, des sardines à l’huile, des huîtres, des noix au miel, du poulet frit, de l’oie farcie, du pont-l’évêque, des andouilles, sans oublier holothuries, muscat de Frontignan, fromage de Sassenage, brouet clair, rillettes de Tours, bonne soupe, cailles en sarcophage, pièce montée, porto, etc. Et quelques chats d’écrivains.

Tous ces plats sont servis par (entre autres) Marcel Proust, Victor Hugo, Agatha Christie, la comtesse de Ségur, Herman Melville, Georges Fourest, Casanova, Léon Tolstoï, Scott Fitzgerald, Zola, Maupassant, Rabelais, Jules Verne, Colette, Dumas, La Fontaine, Balzac, Molière, Karen Blixen, Flaubert, Louis Aragon, George Sand, etc.

Minette de Combray est domiciliée à Illiers-Combray, et tous les ans elle se balade dans des textes littéraires qui illustrent le thème du Salon International des Amis d’écrivains. En 2021, la gastronomie.

 

L'invincible papier

Compact et portatif, entièrement recyclable, 100 % autonome en énergie, bon marché, jamais en panne ni obsolète, imperméable aux virus, ergonomique, ce support cognitif a permis une rupture technologique sans équivalent dans l’Histoire.

On pourrait le croire découvert récemment dans la Silicon Valley… il est pourtant né en Chine il y a deux mille ans ! Ce matériau aux propriétés exceptionnelles, c’est le papier. Et l’invention qu’il a rendue possible, c’est le livre imprimé.

En dépit des conjectures qui les disent menacés par le numérique, l’un et l’autre sont toujours bien vivants. Pourquoi cette résilience ?

En passant en revue leurs usages dans notre vie quotidienne, Camille Palandjian explique les raisons du succès persistant de l’invincible papier.