Qui n’a jamais vécu des moments de doute après un traumatisme personnel ou professionnel ? Parfois, le coup est si rude qu’on peine à se redresser. Et pourtant, chacun possède les ressources pour se relancer. À condition d’en prendre conscience !
Touché par des épreuves douloureuses, j’ai, malgré tout, chaque fois réussi à retrouver mon chemin et continué à aller de l’avant. J’ai tout perdu mais j’ai rebondi. Je suis resté optimiste. J’ai fait appel au bon sens, tirant parti de ce qui avait fonctionné dans le passé et de la richesse de mon environnement.
À l’heure où tant d’entre nous, frappés par la crise, voient leur monde s’écrouler, j'ai tiré les leçons de mes rebonds pour transmettre un peu d’espoir et proposer des pistes permettant de se reconstruire, de transformer l’échec en opportunité et les leçons de la vie en action.
S’ouvrir, écouter, partager, dépasser les non-dits, garder le lien, saisir les opportunités mais aussi prendre du temps pour soi, réfléchir, cultiver son corps et sa curiosité, sont autant de réflexes simples pour ne pas sombrer. Si simples qu’on a tendance à les oublier ! En les réhabilitant, je veux montrer qu’ils peuvent suffire pour se relever quand on est tombé.
Chaque année, depuis 2001, pendant la quinzaine de Roland-Garros, les médias martèlent le nom de Philippe Chatrier, associé, sur le court Central, au sifflement des aces et aux exploits des plus grands champions sur terre battue. Les jeunes aficionados de la balle jaune ne savent pas qui il est, les moins jeunes ont oublié son action fondatrice.
D’abord champion de tennis, journaliste, entrepreneur puis patron du tennis français et international, membre du CIO, il a su transformer son sport et faire d’un petit tournoi d’amateurs qui sommeillait sous les marronniers de la porte d’Auteuil, un des plus prestigieux du monde. C'est également une entreprise de sport reconnue et copiée sur tous les continents.
À l’occasion de la célébration des vingt ans de sa disparition et de l’inauguration du court Philippe Chatrier entièrement repensé – équipé notamment d’un toit rétractable – il nous a paru essentiel de retracer, entre les lignes blanches, le cours de son existence. Pour cela, nous nous sommes adressés à sa famille, ses amis, anciens dirigeants internationaux et collaborateurs les plus proches, joueurs... Tous ont accepté de témoigner. Les grands champions de « l’ère Chatrier » qui l’admiraient et le respectaient ont également apporté leur contribution : Björn Borg, Ilie Năstase, Stan Smith, Yannick Noah, Guy Forget, etc.
Les droits d’auteur de ce livre sont reversés à la Fondation Philippe Chatrier qui lutte contre la maladie d’Alzheimer, le mal qui l’a emporté en 2000.