Le Sol, roman augmenté

« Tout me remonte en même temps, tout ce que j’ai vécu, tout ce qu’on m’a raconté, je pense à tout à la fois et je vois des liens que je ne voyais pas, qui m’éblouissent soudain d’évidence. »
C’est qu’il s’en est passé des choses, à Nercy, ces trois-cent-cinquante dernières années. Mémé Quintal l’a raconté à Mémé Marguerite, qui a croisé les infos avec Monsieur Henri et l’a transmis au narrateur.
D’abord les Villecrest et les Larivière, qui ont repris le pays en mains sous l’Ancien Régime et construit des châteaux. Ensuite la Révolution qui a tout chamboulé. Puis les Vallier qui ont soumis tout le canton à leur usine pendant cinq générations.
Enfin les Potel, héritiers des Grandjacques, présents depuis le début.Ils ont saisi les occasions et bâti leur empire sur la consommation : la grande distribution, l’immobilier… pour commencer. Longtemps paysans. Propriétaires. C’est important, la propriété, on ne soupçonne pas toujours les conséquences de sa définition.
Tout ça sur le même sol, chaque fois réagencé. Toutes ses histoires mélangées, tous ces temps qui communiquent, tous ces calques superposés, toutes ces familles qui tour à tour ont gravi puis descendu l’escalier de la réussite.
Jusqu’à ce qu’on s’interroge sur ce qu’il convient d’appeler une réussite…

Laurent Girometti aime son épouse, ses enfants, la course à pied, le sport en général, la cuisine, l’Olympique lyonnais, la peinture. Toutes choses qui n’ont aucun rapport avec ce roman. Il aime aussi l’urbanisme, son métier d’aménageur public et l’anticipation : si vous y tenez, cherchez plutôt de ce côté.

 

Monsieur Hertz

Que se passe-t-il derrière les portes closes des bureaux ?
Et si vos collègues n’étaient pas ceux ou celles que vous croyez ?
Dans ces nouvelles, Philippe Benhamou brosse un portrait drôle et triste à la fois du petit monde de la vie de bureau.
Loin des open spaces, du management participatif et de l’organisation matricielle, il gratte la poussière et met en lumière des personnalités blessées, refoulées, cachées.
Au travers de ces nouvelles qui se répondent sans jamais se parler, qui nous touchent sans jamais nous heurter, l’auteur ouvre les portes, fouille les armoires, déplace les tiroirs, égratigne les mémoires, explore les faux plafonds des bureaux et de nos âmes.

Philippe Benhamou est romancier et essayiste. En 2014, il a reçu le prix Cadet Roussel pour son livre « Madame Hiramabbi, la concierge de la rue des trois frères ».

 

Et vaguement grivois

 

Il y a de l’égotisme dans les douze nouvelles que Jean-Pierre Méric réunit ici.

Chacune entraîne le lecteur à la recherche des méandres du cœur humain.

Entre euphorie et nostalgie, espérance et souffrance, de la Normandie à l’Angleterre, c’est un tableau réaliste des contradictions de l’âme qu’il invite à découvrir.

Ses personnages hésitent aussi entre émotion et raison.

Sages ou débridés, timides souvent et vaguement grivois parfois, ce sont des passionnés.

« Un peu de passion augmente l’esprit », disait Stendhal. En amoureux des mots, l’auteur en témoigne.

 

Cause

 

Ce recueil regroupe les 11 textes lauréats du 1er concours d’écriture de nouvelles organisé en 2024 par l’association CELSA Alumni. Le thème : « CAUSE ».

Le CELSA est l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication, interne à Sorbonne Université.

Grande école reconnue par la Conférence des Grandes Écoles (CGE), le CELSA est le lieu où l'on pense et anticipe les transformations de la communication, du journalisme et des médias.

Établissement public d'excellence, le CELSA mène des recherches et dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité, médias et ressources humaines. Il délivre les diplômes de Licence, Master, Doctorat, Mastère spécialisé, Magistère et MBA.

Le CELSA compte plus de 10 000 Alumni.

L’association CELSA Alumni regroupe les étudiants, anciens et actuels, et leur propose de poursuivre l’expérience CELSA tout au long de leur vie professionnelle. 

 

Pardon maman, pardon

 

Comment faire lorsque l’on a vingt ans ?

Comment être parents dans un monde aussi complexe qui ne laisse pas entrevoir un avenir très favorable aux jeunes générations ?

Crise climatique, crise sanitaire, mouvement des Gilets Jaunes, identité et place de la jeunesse dans une société vieillissante sont autant de phénomènes politiques et sociaux que Claudy Giroz interroge avec sensibilité, en racontant l’histoire d’Élise et de ses parents, l’histoire d’une famille confrontée à la complexité de notre époque.

« Pardon maman, pardon » est donc une chronique, celle du quotidien d’une adolescente en quête de réponses, celle d’une famille frappée de plein fouet par les crises, par la crise COVID, une famille confinée, heurtée par les réalités de notre époque et qui s’en retrouve anéantie.